Bourse : nouveaux records sur le DAX et le Nikkei, ça grimpe toujours, peu importe les raisons
Le flot de liquidités continue de se déverser sur les marchés boursiers contribuant à renforcer l’inflation des prix des actifs. Cela promet une belle crise financière à venir. Mais pour le moment, rien de tout cela n’est prévu, c’est open bar, tout grimpe !
Effectivement peu importe les raisons, car personne ne les connaît vraiment. Certains pensent même qu’aucune bulle financière n’est présente sur les indices boursiers, c’est dire dans quel délire le système financier tout entier s’est engagé. Si les analyses se perdent en conjectures, en citant des "bonnes" raisons de faire grimper les indices, la décorrélation avec l’économie réelle semble atteindre son paroxysme. Même la hausse des impôts aux USA, souhaitée par le gouvernement Biden, en premier lieu sur les entreprises du NASDAQ, devient une bonne nouvelle pour Wall Street. Allez comprendre.
En Europe, seul le DAX est vraiment hyper-actif
Le DAX a une nouvelle fois battu son record, à plus de 14.000 points ce jour en séance. Signe d’une économie allemande à son plus haut historique ? Mais oui, bien-sûr ! Disons que c’est une anticipation sur les excellentes performances à venir pour 2023. Côté CAC, la hausse est également d’actualité. La bourse de Paris montait de 0,34%à l’ouverture jeudi dans le sillage d’une retentissante victoire des démocrates américains lors d’élections sénatoriales en Géorgie, les investisseurs ignorant des troubles importants au Capitole où des manifestants pro-Trump ont semé le chaos.
Les casseurs ne sont pas qu’en France...
A travers l’Europe, les indices préféraient voir le verre à moitié plein jeudi matin au lendemain de scènes inimaginables à Washington la veille, lorsque des partisans de Donald Trump ont envahi le temple de la démocratie américaine, le Capitole. "C’est essentiellement une escarmouche politique", analyse auprès de l’AFP Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque, pour justifier la réaction mutique des investisseurs. "Cela n’entraînera pas des conséquences du point de vue institutionnel", d’où le silence du côté des marchés, ajoute-t-il. "Le marché l’interprète comme un non-événement, davantage comme un baroud d’honneur" avant le passage de témoin entre Donald Trump et Joe Biden prévu le 20 janvier, estime encore le spécialiste. L’attention sera toutefois encore très grande jeudi sur les suites de cette révolte initiée par le président américain lui-même, dont les appels à protester ont galvanisé les troupes avant l’envahissement du Capitole au moment même ou avait lieu la certification de la victoire de M. Biden.
Victoire écrasante des Démocrates
Les investisseurs préféraient porter leur attention sur le front politique où les démocrates ont remporté mercredi une retentissante victoire en s’assurant le contrôle du Sénat grâce à deux élections partielles en Géorgie. Le président élu Joe Biden pourra de ce fait de gouverner avec une plus grande marge de manoeuvre. Ces derniers jours, les investisseurs ont montré qu’ils étaient partagés sur cette perspectives. Certains se félicitent du fait que cela va permettre aux démocrates de plus facilement mettre en place leurs projets d’augmentations d’impôts - ce qui n’est pas bienvenu pour les investisseurs-, d’autres sont quasiment assurés qu’une deuxième salve de relance budgétaire viendra aider l’économie américaine. "Sur le papier Biden va disposer d’une marge de manoeuvre mais on sait que cela nécessitera beaucoup de discussions au Congrès", estime Christopher Dembik.
Veolia/Suez : la lettre
Dans le feuilleton sur le rachat de Suez (+1,48%à 16,86 euros) par Veolia (+1,26% à 20,91 euros), cette dernière a annoncé jeudi avoir tranmis une proposition formelle au conseil d’administration de Suez pour lui détailler l’offre publique qu’il entend lancer sur son rival de l’eau et des déchets, se disant ouvert à la "discussion" sur certains points.
Les bancaires à l’équilibre
Après de très fortes progressions mercredi sur fond de hausse du rendement sur les bons du Trésor, les valeurs bancaires évoluaient près de l’équilibre, Société Générale perdant 0,48% à 17,87 euros, BNP Paribas gagnant 0,09%à 45,33 euros, et Crédit Agricole reculant de 1,08% à 10,56 euros.
Getlink recule
La crise sanitaire a fait baisser de 47% le trafic des véhicules de tourisme entre la France et l’Angleterre dans le tunnel sous la Manche en 2020, tandis que le recul est resté limité à 9% pour les poids lourds, a indiqué jeudi le groupe Getlink (-0,88% à 13,58 euros).
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