Bourse : qu’il est bon de rire parfois, le pseudo accord commercial sino-américain ravive le CAC 40 (+0,70%)

La Bourse de Paris continuait sa progression (+0,70%)à l’assaut des 6.000 points lundi matin, enthousiaste à l’orée de la dernière semaine d’échanges complète de l’année à la faveur de l’annonce d’une trêve commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.

Publié le

🎁 Offres de bienvenue des banques : 390€ cumulés au 26 décembre 2024 (3 offres)

Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.

La Bourse de Paris toujours soutenue par l’accord commercial sino-américain (+0,70%)

A 09H31 , l’indice CAC 40 gagnait 41,69 points à 5.960,71 points. Vendredi, il avait déjà fini en progression de 0,59%. "C’est l’accord commercial préliminaire entre les Etats-Unis et la Chine qui va encore dominer les débats, avec cette drôle d’impression que la signature n’est pas totalement acquise. La Chine, lors d’une conférence de presse donnéevendredi, a été avare en détails, tandis que les Etats-Unis se montraient plus précis", a relevé dans une note Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

"Comme toujours, le diable sera dans les détails. Or, nous ne les connaissons pas à ce stade", a-t-il ajouté, estimant qu’en "ce début de semaine, l’attentisme pourrait être le mot d’ordre".

Vendredi, Pékin et Washington ont annoncé une trêve dans leur guerre commerciale.

Dans cet accord, qui doit encore être officiellement signé, potentiellement début janvier, les Américains ont mis en exergue l’engagement de la Chine d’importer, au cours des deux prochaines années, 200 milliards de dollars de produits américains supplémentaires du secteur de l’énergie, manufacturier, du secteur agricole (quelque 50 milliards), et des services.

En échange, Donald Trump a annoncé qu’il renonçait à imposer, dimanche comme initialement prévu, une nouvelle salve de tarifs douaniers sur quelque 160 milliards de dollars de biens chinois.

De plus, les droits de douane de 15% sur 120 autres milliards de biens chinois, en vigueur depuis le 1er septembre, seront réduits de moitié (7,5%).

Cet accord commercial de principe est "remarquable" même s’il ne va pas résoudre tous les problèmes de fond, a commenté dimanche le représentant américain au Commerce (USTR), affirmant que celui-ci allait bien au-delà de simples achats agricoles.

Avant même l’annonce de la trêve commerciale, le résultat des élections législatives au Royaume-Uni avait donné une bouffée d’oxygène aux marchés européens vendredi.

Grand vainqueur, avec une majorité qui n’avait plus été vue pour les conservateurs depuis Margaret Thatcher, le Premier ministre Boris Johnson doit annoncer lundi son gouvernement remanié, probablement à la marge, car sa priorité est de lancer au plus vite les démarches pour permettre la sortie du Royaume-Uni le 31 janvier.

Du côté des indicateurs, l’expansion de l’activité du secteur privé en France est restée pratiquement stable en décembre, atteignant toutefois son niveau le plus bas depuis trois mois, selon le cabinet IHS Markit.

Le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a en outre révisé à la baisse lundi l’estimation de croissance du gouvernement en 2019, à 1,3% contre 1,4% précédemment.

La production industrielle comme les ventes de détail sont reparties à la hausse le mois dernier en Chine, surpassant les estimations des analystes, malgré un contexte de guerre commerciale avec les Etats-Unis, selon des statistiques officielles publiées lundi.

En zone euro, les investisseurs prendront connaissance des indicateurs PMI d’activité manufacturière et dans les services pour décembre avant que ne soit publié, aux Etats-Unis, l’indicateur d’activité manufacturière de la Fed de New York pour le même mois.

  • En matière de valeurs, Safran, dont la coentreprise avec General Electric équipe en moteurs Leap la totalité des Boeing 737 MAX, reculait de 1,42% à 142,70 euros alors que le constructeur aéronautique Boeing pourrait dévoiler lundi ses intentions concernant la production de son 737 MAX cloué au soldepuis mi-mars, selon le Wall Street Journal.
  • Vicat profitait (+3,36% à 40,00 euros) d’un relèvement de sa recommandation à "surperformer" contre "sousperformer" auparavant par Barclays.
  • Axa prenait 0,42% à 24,89 euros après avoir confirmé vendredi une percée inédite en Chine, où il a finalisé la prise de contrôle de sa coentreprise d’assurance dommage Axa Tianping, qui devient sur ce marché en plein boom le principal assureur détenu à 100% par un groupe étranger sur ce créneau.
  • Casino montait de 1,14% à 42,45 euros. Le groupe de distribution souhaite prendre le contrôle "exclusif" de 198 points de vente détenus jusqu’à présent conjointement avec son principal franchisé, le groupe Zouari, selon un communiqué de l’Autorité de la concurrence.
  • Mediawan gagnait 0,44% à 9,16 euros, fort de l’annonce qu’il va accélérer ses rachats en 2020, notamment en Espagne, selon son dirigeant Pierre-Antoine Capton.

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article Bourse : qu'il est (...) Publiez votre commentaire ou posez votre question...

Bourse : qu’il est bon de rire parfois, le... : à lire également